Galerie de portraits

Julie Fabre

Michèle Ricard a rencontré Julie au dîner de la confrérie du riz il y a quelques années et ce fut un coup de foudre amical pour cette jeune femme à qui le grand père, Henri Fabre, à transmis toute sa passion, sa dévotion à la Camargue et son savoir faire ancestral. Celui de la fabrication des savons de Marseille.

Michèle Ricard a apprécié la ferveur de Julie pour nos traditions vivantes qui selon elle « font du lien entre les générations », qui sont « nos tripes, notre identité. Ce qui nous rend vivant ». De Méjanes, Julie a le souvenir du Rejon d’Or, auquel elle assiste en famille, depuis toute petite. Elle raconte aussi cette sortie de classe, en CM1, au Domaine de Méjanes. Étant scolarisée à Aix en Provence, elle est si fière de « présenter Méjanes » à ses petits camarades qui ne connaissent pas la Camargue… et pour l’occasion elle porte des bottes camarguaises toutes neuves, offertes par sa grand-mère !

Tous ses week-ends, elle les passe dans le domaine familial de La Porcelette. Sur le dos de Souleu, aux côtés de son Papé Henri Fabre, qui lui parle le provençal, elle se balade le long du Rhône et apprend tout des secrets de la Camargue… A ses 10 ans, Julie reçoit des mains de son grand père, le cahier de la manade. C’est elle désormais qui en sera responsable. Quelle valeur symbolique pour la petite fille ! Henri Fabre ressemble beaucoup à Paul Ricard. C’est un entrepreneur provençal mais surtout un grand humaniste qui porte en lui cette joie de vivre très communicante.

Julie choisit de faire des études de biologie et de protection de l’environnement. En parallèle, elle est demoiselle d’honneur de la reine d’Arles Sabine Mistral.

Au sein du Parc des Alpilles, elle forge son expérience et s’épanouit pleinement dans la sensibilisation à la préservation de la nature, du tourisme durable…

Et puis en 2009, Julie rejoint ses parents et sa sœur au sein de la savonnerie familiale de Salon de Provence pour poursuivre l’œuvre de son tant regretté Papé.

Julie travaille depuis plusieurs années avec acharnement aux côtés de l’Union des Professionnels du Savon de Marseille pour défendre et promouvoir l’authentique savon de Marseille.

Une bien belle histoire de transmission comme celles d’autres femmes de Camargue, amies de Méjanes comme Anne Clergue, Aurélie et Aude Raynaud, Martine Clément, Naïs Lesbros reine d’Arles et Amélie Emanuel, notre ambassadrice du riz, Estelle Rouquette, Francine Yonnet et sa fille Charlotte, Danielle Valette, Annelyse Chevalier, Marie Noëlle Dupuis, Fabienne Martin, Anne et Laure Vadon, Elsa Guillot…et tant d’autres qui nous pardonneront de n’être cités ici.

Une pensée pour l’enfant de Méjanes, Josette Blanchet Amphoux qui nous a quittés il y a peu et pour la brillante et passionnée Florence Clauzel qui s’est tant battue elle aussi pour préserver nos traditions et la Fe di Biou !

Merci mesdames. Vous avez toute notre admiration et notre profonde affection