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Joséphine Baker visite le Domaine de Méjanes en 1957

30 Novembre 2021

À l'occasion de l'entrée au Panthéon de Joséphine Baker, Michèle Ricard se souvient de sa visite au Domaine de Méjanes, alors qu'elle n'était qu'une enfant et raconte...

Joséphine Baker au Château de Sainte Marthe à Marseille et au Domaine de Méjanes en Camargue

« Pourquoi certains moments de notre vie restent-ils gravés dans notre mémoire plutôt que d’autres ?

Je n’avais que 9 ans en 1957, et devais ignorer l’importance de cette dame qui entrait accompagnée de mon père, dans le salon du Château de Sainte-Marthe, et pourtant, cette vision fugace ne me quitterait jamais.

Certes, ses traits et son style ne ressemblaient en rien à ceux des personnes de mon entourage, mais ce qui provoqua le flash magique et indélébile, ce fut sans aucun doute, l’amour et la générosité qui irradiaient de cette femme extraordinaire…

Si Joséphine Baker, petite-fille d’esclaves, accomplit son rêve de devenir une grande vedette, ce sont surtout ses engagements et ses combats pour la justice qui font d’elle une véritable héroïne !

Aucune image de cette visite privée, mais deux photos d’une journée à Méjanes immortalisée par le grand photographe Bernard Martin".
Michèle Ricard

Le photographe Barnard Martin a immortalisé la venue de Joséphine Baker à Méjanes


Bernard Martin était photographe à Arles des années 1954 à 1990. Du centre historique à la Camargue, des Alpilles au Rhône en passant par la Crau, Bernard Martin a immortalisé la vie du pays d’Arles. Bien connu des Arlésiens, il avait un studio rue Jouvène où se sont succédé les bébés, les communiants, les mariés etc. Bernard Martin travaillait pour la presse locale, faisait des photos scolaires, industrielles et aériennes.. Ses images racontent la foule anonyme et les célébrités, les industries et leurs ouvriers, le monde agricole et les hommes politiques, les rois, les reines, les corridas, leurs célèbres toreros, ceux qui le sont moins et leurs aficionados. Il avait ses lieux de prédilection, Méjanes en faisait partie, le domaine et ses propriétaires qu’il affectionnait. Le photographe professionnel qu’il était fut l’archiviste de la vie quotidienne. Il s’est éteint brutalement en 1998, laissant un patrimoine photographique important. Sa fille s’emploie à numériser ce fonds pour faire revivre ce témoignage du passé d’Arles et de sa région.

Consultez le journal de la société Ricard qui relate l'événement